menu

Search
Filtres génériques
Correspondance exacte uniquement
Rechercher dans le titre
Rechercher dans le contenu
Filtrer par Catégories
Sélectionner tout
AED-AESH
aides financières
Audiences
audiences DPE2
audiences rectorales
commissions paritaires
CAPA 2nd degré
congrès / formation
contractuels
Elections professionnelles
La carrière
Le SNALC
Les Actualités
Les publications
guides
journaux académiques
mutations
1er degré
2nd degré
affectations des contractuels
PLP
premier degré
stagiaires
Supérieur

Obligation de saisir le service prévisionnel dans OSE ?

L’UNIVERSITÉ DOIT RESPECTER LE CADRE LÉGAL : RIEN N’OBLIGE LES PERSONNELS DE NOTRE UNIVERSITÉ A SAISIR LEUR SERVICE PRÉVISIONNEL DANS OSE !

On nous oblige à saisir les heures sur OSE alors que l’on devrait valider les heures saisies. Les obligations des enseignants chercheurs sont mentionnées dans l’article 7 du décret n°84-431 du 6 juin 1984. Il ne permet aucunement d’imposer une obligation de saisie des heures aux enseignants.

D’ailleurs, l’Université souhaite aussi nous imposer la saisie de notre service prévisionnel alors que l’article 7-3 du décret précité dispose : « Le tableau de service de chaque enseignant-chercheur lui est transmis en début d’année universitaire ».  
 L’université doit respecter le décret du 6 juin 1984. Au surplus, pour rappel, le paiement des heures est conditionné par la réalisation d’une prestation de travail. L’administration ne peut pas conditionner ce paiement à la saisie des heures.
Dans un souci d’égalité entre enseignants, ce qui ne peut pas être demandé à des enseignants chercheurs ne pourra pas être demandé à un enseignant du second degré ou à un vacataire.

D’une manière générale, ces conditions de travail sont inacceptables. Elle témoigne de la dégradation des conditions de travail des enseignants. Ce débat est souvent évoqué dans l’ombre des couloirs mais nous préférons la clarté d ’un propos officiel comme ce communiqué. Il deviendra un exorde si rien ne change.
Une démarche de simplification devrait être initiée plutôt que de reporter en permanence sur les enseignants une surcharge administrative.

Enfin, nous rappelons que la ministre de l’enseignement supérieur, Madame Retailleau, a souhaité «changer le quotidien des chercheurs, leur simplifier la vie et faire évoluer notre organisation collective». Les choix de l’université vont à rebours de cette légitime ambition de Madame la ministre.

Le do it yourself qui est devenu le nouveau mantra managérial de l’université va à l’encontre de cette volonté alors même que l’équipe politique ne peut ignorer le malaise que suscite cette saisie des heures dans son principe même comme dans son application ! Curieux d’ailleurs que les personnels de notre université n’aient pas été consultés sur la question !  Où est donc passée l’université citoyenne ?

Pourquoi toujours surcharger le travail de personnels de tâches qui n’ont rien à voir avec leur fonction ?

A quand à l’UPEC une cellule chargée de réfléchir et surtout de mettre en œuvre des mesures pratiques visant à alléger le travail des personnels ? Chiche ?

Question de moyens ? Ou plutôt de volonté ?

Cela sera un excellent moyen de mettre en pratique les vertus du travail en mode projet tant vanté!

Jean-Claude Pacitto   pacitto@u-pec.fr

Philippe Jourdan        philippe.jourdan@u-pec.fr

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur print
Partager sur email

Lire aussi