Le 27 février 2020, lors du lancement du Comité consultatif AESH, instance adossée au Comité Technique Ministériel, le ministère nous avait annoncé un agenda social. Le SNALC ne pouvait que se féliciter d’une volonté politique d’améliorer les conditions de travail, de rémunération et de formation des AESH. Il était temps ! D’autant plus que la mise en œuvre du nouveau cadre de gestion des AESH à la rentrée 2019 s’était révélée minimaliste, voire parfois totalement fantaisiste, dans de très nombreuses académies.
Deux rencontres ont permis d’aboutir à la rédaction d’un document ministériel clarifiant les droits et garanties des AESH. Soyez assurés que le SNALC maintiendra sa vigilance pour qu’aucun employeur ne s’affranchisse de leur respect.
Deux autres réunions se sont conclues par la définition des missions (arrêté du 29 juillet 2020) et la détermination du montant de l’indemnité des AESH référents.
Si ces dernières négociations nous avaient laissé un goût d’inachevé, une indemnité dérisoire (600 euros bruts par an) pour des missions trop nombreuses et très ambitieuses, le pire était à venir.
En effet, une réunion sur le temps de travail et les rémunérations a eu lieu le 9 juin, mais pour RIEN, faute d’arbitrages budgétaires gouvernementaux en faveur d’une hausse des salaires des AESH. Le SNALC a quitté la réunion très en colère, après l’avoir fait savoir à ses interlocuteurs de la Direction Générale des Ressources Humaines. Le second groupe de travail programmé le 2 juillet n’a pas eu lieu. Les réunions devraient reprendre prochainement : le SNALC n’attend que ça et avec des sous sur la table cette fois !
Monsieur le Ministre, arrêtez le flux des démissions et la maltraitance des AESH ! Le SNALC continuera à se battre pour que ce Comité consultatif AESH parvienne à une véritable déprécarisation des AESH, notamment à travers une hausse significative des quotités travaillées et des salaires, ainsi qu’une remise en cause des PIAL. C’est la condition sine qua non pour réussir la priorité du quinquennat : Une École pleinement inclusive.
Toujours dans le souci de défendre au mieux vos intérêts, tant au niveau national qu’au niveau académique, le SNALC a besoin d’avoir ses propres données statistiques et remontées du terrain. C’est pourquoi nous vous demandons de nous accorder quelques minutes pour répondre à notre questionnaire et, par avance, nous vous en remercions sincèrement.